BETZDORF, UNE COMMUNE OÙ SE CÔTOIENT HISTOIRE ET MODERNITÉ
Bien que les 5 localités qui composent aujourd’hui la commune de Betzdorf aient eu chacune son histoire tout à fait différente des autres, elles ont depuis toujours eu un lien commun : la Syre, petite rivière qui, tel un ruban vivant, relie Mensdorf, Roodt/Syre, Olingen et Betzdorf. Comme le laisse deviner son nom, Berg, l’actuel siège de la maison communale, surplombe la vallée alluviale.
Malgré la proximité de la capitale, les localités ont toujours conservé leur cachet rural. Que Betzdorf est une commune où il fait bon vivre n’est nullement un secret, l’accroissement sans cesse de la population en est la preuve. Mais non seulement l’accroissement rapide de la population met les responsables communaux devant un sérieux défi. Aussi faut-il développer le tissu économique dans les différentes localités tout en veillant à préserver leur charme caractéristique afin de ne pas hypothéquer la qualité de vie. Grâce à la société SES Astra le nom de Betzdorf est porté dans le monde entier.
LA LOCALITÉ DE BERG
Die bevölkerungsmäßig kleinste Sektion, Berg, muss ursprungs-, verwaltungs- und pfarrtechnisch in dauernd engster Verbindung mit dem heutigen Kommunalhauptort Betzdorf gesehen werden.
Vor rund 2000 Jahren – die Römer
Vor rund 2000 Jahren verbanden äußerst robuste große Militärstraßen der Römer, zum Teil auf dem steinigen Untergrund vorhandener keltischer Wege, dem « Kiem » erbaut, u. a. das Pariser Becken über Reims, Ivoix, Etalle, Arlon, Luxemburg und Niederanven, an den nördlichen Abhängen des « Wittenberg »/Mensdorf vorbei, mit Wasserbillig und Trier, die « Augusta Treverorum ». Eine zweite Trasse, aus dem Rhône-Tal kommend, verlief über Metz und Dalheim zum « tumulus » nächst Flaxweiler, wo sich diese beiden Hauptverkehrsachsen verbanden.
Römische Legionen und Kohorten sind über diese Heeresstraßen marschiert; sicher benutzte sie früher auch ein sehr reger Handels- und Geschäftsverkehr. Der hl. Martinus, um 315 geboren und später Bischof von Tours, kam auf seinen Missionierungspilgergängen über Andethana (Niederanven) höchstwahrscheinlich auch nach Betzdorf, wo die Existenz eines Heidenaltares nachgewiesen ist. Auch der alte Martinus-Brunnen bei Betzdorf scheint auf keltische Naturreligion, und damit weit in die vorrömische Geschichtszeit, zurückzudeuten. Gemäß mehreren Geschichtsquellen habe die Verehrung von Quellengottheiten bei den Treverer einen besonders hohen Stellenwert gehabt; mithin kann ebenfalls im Betzdorfer « Maertes-Bur » eine vormalig heidnische Kult- oder zumindest Verehrungsstätte gesehen werden.
Berg – lediglich ein größeres Gehöft
Berg, als ursprünglich bescheidenste Siedlung, muss in seiner « Urzeit » lediglich als ein größeres Gehöft gesehen werden, in welchem ein Großgrundbesitzer, mit mehreren Mägden und Knechten, außergewöhnlich große Landareale landwirtschaftlich bebaute. Berg war zu spätrömischer Zeit wahrscheinlich bereits missioniert: hierauf scheinen ebenfalls römische Bildsteine hinzudeuten, die noch 1852, beim Bau der jetzigen Betzdorfer Pfarrkirche, gefunden wurden. Die Abtei Sankt-Maximin in Trier, eine Gründung aus dem Jahre 633, erwähnt in ihrem Hausarchiv ein päpstliches Schriftstück, ausgestellt durch Innozenz II, in welchem Betzdorf, sowie die eingepfarrten Berg, Olingen und Hagelsdorf, zum Patronatsverband der Maximiner Benediktiner aus Trier zählt. Betzdorf, mit anfänglich Berg und Hagelsdorf sowie Olingen, gehörten als Urpfarrei zum Landkapitel Mersch, als sogenannte « Syr-Definition ». Die Syr-Definition war dem Erzbistum Longuyon, nächst Longwy-Herserange gelegen, angeschlossen, mit kirchenjuristischer Rechtssprechung in der Zuständigkeit des Trierer Erzbischofs. Dem Pfarrsprengel Betzdorf gehörten Ende des 14. Jahrhunderts « Hassdorf, Berigh, Wecker, Eschweiler und Olingen » an. Neben dem Betzdorfer Pfarrer amtierten dort ein Vikar und ein « residierender Kaplan in Olingen ».
Ritter als Grundeigner in Betzdorf und Berg
Grundeigner in Betzdorf und Berg waren zu Beginn des 14. Jahrhunderts Hennekin von Burscheid, später der Ritter Gervasius von Ospern, welcher einen Teil seines Grundeigentums bereits 1307 an Aegidius von Berburg abgetreten hatte, letztlich war Junker Johann von Lellich Eigner größerer Pfarrliegenschaften in Betzdorf-Berg.
Wohlhabender, wohl auch zivil einflussreicher als die Betzdorfer « Herrschaften » oder Schirmpatrone war zu Beginn des 18. Jahrhunderts Bernard von Berg, Besitzer und Nutzer ausgedehnter Ländereien. Am 19. April 1707 veräußerte dieser sein Betzdorfer Schloss mit allem Grundbesitz an Lothar Friedrich Mohr de Waldt. Der Familie Mohr de Waldt wurde am 2. Oktober 1725 die Adelsurkunde als erbliches Patent Mohr de Waldt et d’Autel durch den französischen König Charles VI ausgestellt, und zwar an Philippe-Evrard Mohr de Waldt, mit vollen Erb- und Übertragungsrechten an seinen jüngeren Bruder, « Lothaire-Frederic ».
Auf Drängen der Jesuitenpatres in Luxemburg – diese hatten damals ein Drittel der Betzdorfer Liegenschaften und das Patronatsrecht Betzdorf – vererbte die Schlossherrin Mohr de Waldt 1741 ihren gesamten Besitz an ihre Nichte, die Gräfin von Fenelon de Salignac. Diese veräußerte 1805 das stattliche Schloss, mitsamt Ländereien, durch Versteigerung an den Domherrn Prof. Frederic Lech.
Berg im 20. Jahrhundert
Anfang 1940 zählte Berg 91 Einwohner in 18 Häusern. Am Vormittag des 10. Mai des Jahres machte eine reichsdeutsche Feldartillerieeinheit im geräumigen Innenhof des Schlosses Halt, zum Füttern und Tränken der Pferde, sowie zum Mittagbrot zuversichtlichster Nazitruppen: « …und in weniger als zwei Monaten werden wir in Paris sein …! ». Aus Berg wurden zwei Jungmänner, Jos Uselding und Jean-Pierre Würth, zum Reichs-Arbeits-Dienst und später zur deutschen Wehrmacht zwangseingezogen. Beide konnten wenige Monate nach dem Krieg heil und gesund zu ihren Familien zurückkehren. In Berg hatte eine amerikanische Division im September-Oktober 1944 einen Roadblock mit ATK-Einheiten aufgebaut; dieser militärische Vor- und Sicherungsposten hatte sein Hauptquartier im Berger Schloss.
LA LOCALITÉ DE BETZDORF
Le nom de Betzdorf, originairement Bettinsdorf (1321) vient soit d’une personne du nom de BETTO, soit d’un lieu-dit situé près de Betzdorf nommé : « Be’it ».
Lors de la création de la commune, pendant l’époque napoléonienne, Betzdorf, siège d’un doyenné mystérieusement disparu, est désigné chef-lieu de la commune. Entre 1795 et 1831, Betzdorf sera siège de canton, entre 1808 et 1967 siège de doyenné. Le patron de la paroisse de Betzdorf est Saint Martin, célébré le 11 novembre, le patron secondaire est Saint Hubert, célébré le 3 novembre. L’ancienne église fut construite en 1140, la nouvelle en 1748.
Depuis les temps les plus anciens, les localités suivantes ont été rattachées à Betzdorf : Eschweiler, Olingen, Berg, Hagelsdorf et Wecker. Betzdorf et Berg, qui n’ont toujours formé qu’une seule paroisse, étaient le siège d’une seigneurie féodale. L’ancien château de Betzdorf, actuellement situé dans l’enceinte de l’Institut Saint Joseph, était notamment habité par les familles de Bertrange, de Lellig, de Berbourg, d’Eltz, de Berg et de Mohr de Waldt. Certaines tombes de ces seigneurs féodaux, sculptées avec art, peuvent encore être admirées actuellement dans la belle église baroque de Betzdorf.
Le 19 avril 1707, Bernard de Berg vend le château de Betzdorf à Lothar Ferdinand Mohr de Waldt et à son épouse Marie-Louise de Warsberg. Lorsque, le 28 juin 1870, Philippine Mohr de Waldt mourut à Betzdorf, le château est légué à sa nièce, la comtesse de Fénelon de Salignac, qui le vend au Seigneur Frédéric Lech. Le château est finalement cédé aux Soeurs de Ste Elisabeth qui y fondent l’Institut Saint-Joseph, hébergeant plus de cent personnes handicapées. En 1912 est construit le nouveau château de Betzdorf, caractérisé par son architecture aux proportions harmonieuses. Pendant la seconde guerre mondiale, le château passe aux mains de l’ennemi. En 1953, le château devient propriété de l’Etat luxembourgeois sur la base d’un accord sur les biens, les intérêts et les droits allemands signé à Paris le 21 décembre 1945 et ratifié par la loi du 20 juin 1949.
Le domaine de l’Etat « Château de Betzdorf » est inscrit au cadastre de la commune de Betzdorf et se compose de bâtiments et de biens ruraux et forestiers d’une superficie totale de 35 ha 80 a. Lorsque, le 9 avril 1953, le Grand-Duc Jean se fiança avec la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, le jeune couple s’installe dans le château de Betzdorf. Tous les enfants princiers sont nés au château. La famille grand-ducale quitte Betzdorf le 18 novembre 1964, pour s’installer au château de Colmar-Berg. Entre 1964 et 1982, le château de Betzdorf sert de maison de soins. Du 21 au 30 juillet 1982, le domaine du château accueille 3000 guides et scouts luxembourgeois et étrangers à l’occasion du camp international en l’honneur du 75e anniversaire du mouvement de scouts JUBICA (JUBIläumsCAmp). En 1986, le domaine du château devient le siège de la « Société Européenne des Satellites », aujourd’hui SES-Global, le plus grand opérateur de satellites du monde.
LA LOCALITÉ DE MENSDORF
Les origines
Les premières traces d’habitations aux alentours du Widdenberg remontent à l’époque où la voie romaine Metz-Trèves rejoint la voie Reims-Arlon-Trèves entre les futures localités de Mensdorf et de Beyren. De nombreux objets et inscriptions sur pierre, dégagés lors de fouilles, témoignent d’une colonialisation à l’époque gallo-romaine. A cette période, le Widdenberg est vénéré en tant que divinité celtique « Deus veraudunus ». Le Widdenberg est riche en sources d’eau potable, déjà hautement appréciées à l’époque. Au début de l’époque franque, les noms des localités se terminent par -ingen, -heim et -dorf; aussi l’origine du nom de Mensdorf pourrait-elle remonter au 6e siècle après Jésus Christ. Il faut toutefois attendre l’année 1043 pour trouver une première référence écrite à la localité de Mensdorf (Mennestorf). Au fil des siècles, Mensdorf prendra les désignations de Mensdorff (1255), Mennestorff (1261), Mennisdorf (1305), Mensdorff (1585), Munsdorf (1579/1589), Mondorff (1680/1695), Mensdorf (1685) et Monsdorf (1705/1792).
Les seigneurs de Mensdorf
Vers 1250, Mensdorf passe sous la dépendance des comtes de Roussy dont descendent, au 13e siècle, les comtes de Mensdorff-Pouilly. Au 14e siècle, les seigneurs de Mensdorf occupent des fonctions d’échevin à Luxembourg et possèdent de nombreuses propriétés en ville et dans la vallée de la Syre.
Bien qu’élevé au rang de seigneurie, Mensdorf ne se distingue guère des autres villages de l’époque – les habitations sont modestes et les chaussées en mauvais état. En 1473, les premiers enregistrements fiscaux font état de 12 foyers à Mensdorf. En 1611, la localité compte 20 foyers et environ 260 habitants. Sous l’effet de la guerre de Trente Ans (1618-1648), la population de Mensdorf est décimée à 150 âmes en 1635. En 1656, seuls 42 habitants sont recensés. Ils vivent dans la plus grande misère et certains quittent même le village pour s’installer dans les pays voisins.
Historique et présentation
En 1659, la localité est rattachée à la France, au même titre que les villes de Thionville, Montmédy et Ivoix. A la Révolution française, les comtes de Roussy doivent quitter la France et trouvent accueil en Autriche où ils aspirent à de hautes fonctions. Ils décident d’adopter le nom « de Mensdorf » pour masquer leur origine française. Le comte Alexandre de Mensdorf devient ministre des Affaires étrangères sous l’empereur d’Autriche-Hongrie. Son fils, le comte Albert de Mensdorf, né en 1861, est ambassadeur d’Autriche à Londres pendant de longues années.
La paroisse
Après avoir été une filiale de la paroisse de Flaxweiler, la paroisse de Mensdorf devient indépendante en 1858 seulement. L’existence d’une première chapelle à Mensdorf se trouve documentée dans le rapport d’une visitation paroissiale de 1570. En 1853, l’église paroissiale est construite sur le site d’une chapelle datant de 1696, dont seul le clocher est conservé. Ce n’est qu’en 1900 que l’actuel clocher est dressé alors que l’édifice de 1696 est transformé en cage d’escalier vers la tribune.
Le centre du village
Au centre du village, l’ancien presbytère et l’ancienne école cèdent la place au centre culturel construit au début des années 1970. A la fin des années 1990, l’ancienne forge avoisinante est restaurée et transformée en salle de concerts et en locaux de réunion. Les installations d’atelier ont été préservées dans la salle du rez-de-chaussée. La nouvelle école est construite sur le terrain jadis occupé par la maison populaire et le lavoir du village, démolis en 1967. Depuis la mise en service de l’école primaire centrale à Roodt, l’école de Mensdorf accueille des classes du préscolaire.
Le moulin de Mensdorf
L’existence d’un moulin à Mensdorf est documentée à partir du 14e siècle. Le premier moulin (le moulin Louwen) est détruit pendant la guerre de Trente Ans. Le second moulin fonctionne à partir du 17e siècle et ne cessera ses activités que dans les années 1960.
L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE
À partir du milieu du 19e siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Luxembourg-Trèves, qui dessert la commune par les gares de Roodt et de Betzdorf, fournit de nombreux emplois aux habitants de la région et notamment aux résidants de Mensdorf.
En 1866, la localité compte 730 habitants. La rue Wangert témoigne de la culture de la vigne sur les coteaux du Widdenberg au 19e siècle.
Dès 1819, Mensdorf et le Widdenberg connaissent une réputation nationale par l’exploitation des carrières creusées dans le Grès de Luxembourg. Les carrières sont producteur national quasi exclusif de fameux pavés.
Pour protéger les sources d’eau potable qui approvisionnent en partie la commune, l’exploitation des carrières du Widdenberg est arrêtée en 1962.
Après la Seconde Guerre Mondiale, Mensdorf compte encore de nombreuses exploitations agricoles, six cafés, trois épiceries, une boulangerie, une boucherie, un commerce de fruits/légumes et de poissons, trois cordonniers, trois couturiers, quatre couturières, un coiffeur, un meunier, une entreprise de peinture, trois menuiseries, un carrossier, deux ferronneries et cinq entreprises de transports.
Aujourd’hui, seules deux exploitations agricoles, un café et une menuiserie subsistent. Depuis les années 1980, les activités économiques de la commune se sont réorientées suite à l’implantation d’industries de renommée nationale voire internationale dont les usines Duscholux et Panelux à Mensdorf. Malheureusement, le groupe Duscholux a fermé son site de production à Mensdorf en août 2009.
Les spécialités locales les plus appréciées sont les produits de distillerie, dont le plus connu est certainement le Quetsch de Mensdorf.
LA LOCALITÉ D'OLINGEN
Der Name « Olingen »
Die Geschichts- und Etymologieforscher sind sich nicht einig, was Herkunft und Sinn des Namens « Olingen » angehen. Für die einen kommt Olingen, früher « Oldinga », vom keltischen « alt », was soviel wie « Bach » heißt. Das Dorf, wo Fischbach, Aselbach und Lauschbach in die Syr münden, würde also « Bachdorf » heißen. Für die anderen jedoch kommt der Name vom angelsächsischen « old » und heißt soviel wie « Altdorf ». Der Name wandelte sich im Laufe der Zeit von Oldinga über Oldingin (1193), Oildingen (1430), Olien (1570) und Ullinger (1738) zu Olingen.
Der Ursprung des Dorfes
Das Syrtal war schon frühzeitig besiedelt. Die Anwesenheit der ersten Bewohner ist nicht mit absoluter Sicherheit zu datieren. Studien haben jedoch ergeben, dass die frühen fränkischen Siedlungsnamen auf –ingen enden. Der Ursprung des Dorfes könnte also in das Besiedlungsstadium der älteren Merowingerzeit, um 600 nach Christus, fallen.
Die erste Urkunde, die das Bestehen von Olingen bestätigt, ist aus dem Jahre 1040. 1096 erscheint der Name des Thiefridus de Oldinga in der Schenkungsurkunde der Villa Gleichingen an das Kloster von Echternach. Die Kirchen von Olingen und Betzdorf erscheinen in einer Besitzbestätigung, die Papst Innonenz II im Jahr 1140 für die Trierer Benediktinerabtei ausstellte. Olingen gehörte zum Pfarrbezirk Betzdorf, der zum Landkapitel Mersch gehörte, sowie zum Patronatsverband der Maximiner Benediktiner aus Trier. Die Trierer Abtei und der Erzbischof in Trier machten sich über Jahrhunderte Kompetenz-, Patronats- und Zehntrechte strittig.
Das Streben nach Unabhängigkeit
Olingen gehörte also zum Pfarrbezirk Betzdorf mit Berg, Eschweiler, Hagelsdorf und Wecker. Doch zählten einige Häuser von Olingen zur Pfarrei Roodt/Syr. Allerdings waren die Einwohner nie glücklich mit dieser Situation und bemühten sich fast 100 Jahre, um unabhängig zu werden. Nachdem das Dorf kurz zu Rodenborn gehörte (1808), dann zur Kaplanei erhoben wurde (1827), später zur eigenen Pfarrei im Dekanat Betzdorf (1844), wurde es 1874 staatlich anerkannte Pfarrei. Die Pfarrkirche wurde zwischen 1838 und 1842 errichtet.
Das 20.Jahrhundert
Die Gemeinderatssitzungen fanden von 1900 bis Oktober 1902 in Berg statt und vom 13. November 1902 bis zum 31. Dezember 1908 in Olingen. Ab 1909 wurden die Sitzungen in Roodt abgehalten. 1950 mahlte die Olinger Bannmühle, die seit dem 13. Jahrhundert an der Mündung der « Roudemerbaach » und der Syr stand, und während des zweiten Weltkrieges zu einer Art Zufluchtsstätte und zum geheimen Resistenzort wurde, zum letzten Mal. Bis zu ihrem Abriss im Jahre 1990 sollte sie das Ortsbild prägen. 1974 weicht das alte Schulhaus dem neuen Festsaal. Olingen kannte in den letzten 30 Jahren gleich 3 große Überschwemmungen: Mai 1979, Juli 1987 und Dezember 1993.
Kurisoses:
« De leschte Wollef »
In Olingen, am Eingang zum Wald am Ort « Kiem » wurde am 24. April 1893 der letzte Wolf des Großherzogtums von einem Herrn Eduard Wolff erschossen.
An besagter Stelle steht eine Gedenktafel, leider hat sich ein Fehler bei der Jahreszahl eingeschlichen, dort ist das Jahr 1892 vermerkt.
« Le dernier loup du Grand-Duché, pour lequel une prime ait été encaissée, a été tué en battue le 24 avril 1893, au lieu-dit Kiem, à l’entrée du bois d’Olingen, par Eduard Wolff. » (aus dem Buch « Histoire des loups dans les deux Luxembourg » von Marie-Hélène Delguste-Van der Kaa, éd. 2003.
LA LOCALITÉ DE ROODT/SYRE
Die genaue Entstehungszeit der Ortschaft Roodt-sur-Syre ist nicht bekannt. Die Heimatforschung geht jedoch, aufgrund von Mardellenfunden, von einer sehr frühen Besiedlung aus.
(Mardellen sind trichterförmige, 30 Meter breite und fünf Meter tiefe Löcher im Boden, die wahrscheinlich in früheren Zeiten als Wohn- bzw. Vorratsgruben dienten).
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1083: Erste Nennung als „Rhodt“. Über die Jahrhunderte wurde daraus: Roth, Rhoda, Rhode, Rhodt und schließlich Roodt-sur-Syre.Der Namensstamm kommt von „roden, reuten“, was soviel bedeutet wie Land „urbar machen“, „für Landwirtschaft nutzbar machen“, denn zu eben diesem Zweck ließ der Graf von Luxemburg hier Menschen ansiedeln. „Syre“ stammt wohl vom kelt. „sura“ = „feuchtes Gebiet“. Im Mittelalter war Roodt-sur-Syre stets, im Gegensatz zu dem unabhängigen Betzdorf, im Besitz des Grafen von Luxemburg. Frühere Karten zeigen das Dorf als ein typisches Straßendorf, also als eine Häuseransiedlung entlang der Hauptstraße (s. Karte). 13. Jh.: Das Dorf hat 50 Einwohner. Um 1350: Roodt-sur-Syre zählt zum Moseldistrikt. 17. Jh.: Im Dreißigjährigen Krieg (1618-1648) leidet Roodt-sur-Syre, wie das ganze übrige Land, sehr unter Zerstörungen, Armut und Seuchen. Die Einwohnerzahl sinkt auf vier Haushalte herab.
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1714-1794: Aufschwung unter der österreichischen Landesherrschaft, lange Friedensperiode, die sich günstig auswirkt auf Eisenindustrie, Straßenbau, Handel und Handwerker.
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1757: (Um-)Bau der heutigen „alten Kirche“ in Roodt-sur-Syre.
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1771-1777: Der Bau der Straße von Luxemburg-Stadt bis Trier beschert der Ortschaft Roodt-sur-Syre viele neue Einwohner. Um diese Zeit wird auch das Roodter „Petryhaus“ als Postkutschenrelais, eine Station zum Auswechseln der Postkutschpferde, errichtet.
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1787: Roodt-sur-Syre hat 126 Einwohner.
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1792: Österreich und Preußen verbünden sich und ziehen auf ihrem Marsch nach Frankreich („Kampagne in Frankreich“) u.a. an Roodt-sur-Syre vorbei.
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1828: Zahlreiche Roodter Familien emigrieren nach Südamerika, insbesondere nach Brasilien, um der grassierenden Armut zu entfliehen, die nicht zuletzt aufgrund der holländischen Steuerpolitik um sich greift (Karte oben um 1824).
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1861: Die Eisenbahnlinie Luxemburg-Trier wird eröffnet und bringt dem Dorf viele neue Arbeitsplätze.
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1878-1900: Sieben Roodter Einwohner suchen ihr Glück in den USA und in Argentinien. Drei von ihnen kehren nach wenigen Jahren zurück.
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Um 1900 gibt es zahlreiche Geschäfte und Wirtshäuser, eine Spezialwarenhandlung, vier Wirte (u.a. das „Café Kipgen“, später „Frieden“, sowie gegenüberliegend das Café „beim Ernestine“ an den Gleisen, Rue du Luxembourg, und das ansehnliche „Café Raths-Hoffmann“ in der Rue de la Gare, das zu Beginn des neuen Jahrtausends abgerissen wurde), je einen Müller, Bäcker, Schmied, Schneider, Schreiner, Weber, zwei Schuster und einen Arzt.
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1914: Deutsche Truppen ziehen auf ihrem Weg nach Luxemburg u.a. von Wasserbillig und Grevenmacher Richtung Niederanven und passieren Berg, Banzelt und Roodt-sur-Syre.
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1931 hat Roodt-sur-Syre 282 Einwohner.
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10.05.1940: Erneut besetzen die Deutschen das Land. Die NS-Ortsgruppe der Gemeinde hat ihren Sitz in der Wohnung des jüdischen Bäckers Salomon „Sally“ Kahn in Roodt-sur-Syre. Roodt mit seinen damals 68 Haushalten wird erst am 12.09.1944 befreit. Glücklicherweise wird das Dorf im Krieg nicht beschädigt, auch wenn Einwohnerverluste zu beklagen sind.
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1957: Errichtung des neuen Friedhofs.
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1963: Bau der neuen Schule.
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1972 hat das Dorf 335 Einwohner. 1988 sind es 620 und im Jahr 2002 sind es 1206 Einwohner.