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Les cinq villages

Betzdorf, une commune où se côtoient histoire et modernité

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Bien que les 5 localités qui composent aujourd’hui la commune de Betzdorf aient eu chacune son histoire tout à fait différente des autres, elles ont depuis toujours eu un lien commun : la Syre, petite rivière qui, tel un ruban vivant, relie Mensdorf, Roodt/Syre, Olingen et Betzdorf. Comme le laisse deviner son nom, Berg, l’actuel siège de la maison communale, surplombe la vallée alluviale.

Malgré la proximité de la capitale, les localités ont toujours conservé leur cachet rural. Que Betzdorf est une commune où il fait bon vivre n’est nullement un secret, l’accroissement sans cesse de la population en est la preuve. Mais non seulement l’accroissement rapide de la population met les responsables communaux devant un sérieux défi. Aussi faut-il développer le tissu économique dans les différentes localités tout en veillant à préserver leur charme caractéristique afin de ne pas hypothéquer la qualité de vie. Grâce à la société SES Astra le nom de Betzdorf est porté dans le monde entier.

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La plus petite section en termes de population, Berg, a toujours été étroitement liée à Betzdorf d’un point de vue historique, administratif et paroissial.

L'époque romaine

Il y a environ 2000 ans, d’importantes routes militaires romaines traversaient la région, reliant Paris à Trèves via Luxembourg et Niederanven. Une autre voie, venant de la vallée du Rhône, passait par Metz et Dalheim avant de rejoindre Flaxweiler. Ces routes étaient empruntées par les légions romaines, mais aussi par le commerce. Saint Martin de Tours, lors de ses voyages missionnaires, aurait pu passer par Betzdorf, où l'existence d'un ancien autel païen est attestée. La fontaine Saint-Martin près de Betzdorf suggère également une origine préchrétienne, liée au culte des sources vénéré par les Trévires.

Berg - une simple exploitation agricole

À l’origine, Berg n’était qu’une grande exploitation agricole, dirigée par un propriétaire terrien avec plusieurs domestiques. Déjà à l’époque romaine tardive, la christianisation aurait commencé, comme l’indiquent des sculptures romaines découvertes en 1852 lors de la construction de l’église paroissiale de Betzdorf. Un document du pape Innocent II, conservé à l’abbaye Saint-Maximin de Trèves, mentionne Betzdorf, Berg, Olingen et Hagelsdorf comme faisant partie du patronage des bénédictins de Trèves. Betzdorf, avec Berg et Olingen, faisait partie de la paroisse mère du chapitre de Mersch, sous la « Définition de la Syr », dépendant de l’archevêché de Trèves. À la fin du XIVe siècle, cette paroisse comprenait également Hassdorf, Berigh, Wecker, Eschweiler et Olingen.

Les chevaliers, propriétaires terriens

Au début du XIVe siècle, des chevaliers possédaient des terres à Betzdorf et Berg, notamment Hennekin de Burscheid et Gervasius d’Ospern. Plus tard, Bernard de Berg, propriétaire influent, vendit son château et ses terres en 1707 à Lothar Friedrich Mohr de Waldt. En 1725, la famille Mohr de Waldt reçut des lettres de noblesse du roi de France Charles VI. En 1741, sous l’influence des jésuites du Luxembourg, le château fut transmis à la comtesse de Fénelon de Salignac, qui le vendit en 1805 au chanoine Frédéric Lech.

Berg au XXe siècle

En 1940, Berg comptait 91 habitants et 18 maisons. Le 10 mai, l’armée allemande y fit halte avant son avancée vers la France. Deux jeunes hommes de Berg, Jos Uselding et Jean-Pierre Würth, furent enrôlés de force dans le Reichsarbeitsdienst et la Wehrmacht, mais purent revenir sains et saufs après la guerre. En 1944, une division américaine établit un poste de défense à Berg, utilisant le château comme quartier général.

L'origine de Betzdorf

Le nom de Betzdorf, anciennement Bettinsdorf (mentionné en 1321), pourrait dériver soit d'un certain Betto, soit d'un lieu-dit proche de Betzdorf appelé "Be'it".

Sous l’ère napoléonienne, lors de la création des communes, Betzdorf fut désigné chef-lieu de la commune, alors qu'il était aussi le siège d’un doyenné aujourd’hui disparu. Entre 1795 et 1831, il fut chef-lieu de canton, et entre 1808 et 1967, il fut siège d’un doyenné.

Le patron de la paroisse de Betzdorf est Saint Martin, célébré le 11 novembre, et son patron secondaire est Saint Hubert, fêté le 3 novembre. La première église fut construite en 1140, tandis que la nouvelle date de 1748.

Depuis des temps anciens, Eschweiler, Olingen, Berg, Hagelsdorf et Wecker sont rattachés à Betzdorf. Betzdorf et Berg ont toujours formé une seule paroisse et furent le siège d'une seigneurie féodale.

Le château de Betzdorf

L’ancien château de Betzdorf, situé aujourd’hui au sein de l'Institut Saint Joseph, a appartenu à plusieurs familles nobles : de Bertrange, de Lellig, de Berbourg, d’Eltz, de Berg et de Mohr de Waldt. Certaines tombes de ces seigneurs féodaux, finement sculptées, peuvent encore être admirées dans l’église baroque de Betzdorf.

Le 19 avril 1707, Bernard de Berg vendit le château à Lothar Ferdinand Mohr de Waldt et son épouse Marie-Louise de Warsberg. En 1870, à la mort de Philippine Mohr de Waldt, le château revint à sa nièce, la comtesse Fénelon de Salignac, qui le revendit à Frédéric Lech. Plus tard, les Sœurs de Sainte Élisabeth y fondèrent l’Institut Saint-Joseph, accueillant plus de cent personnes handicapées.

En 1912, un nouveau château fut construit, remarquable par ses proportions harmonieuses. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut occupé par les forces ennemies. En 1953, le château devint propriété de l’État luxembourgeois à la suite de l’accord sur les biens allemands signé à Paris le 21 décembre 1945, ratifié par la loi du 20 juin 1949.

Le domaine de l’État "Château de Betzdorf" couvre 35,8 hectares de terres agricoles et forestières, inscrits au cadastre de Betzdorf.

Le château et la famille grand-ducale

Le 9 avril 1953, lors des fiançailles du Grand-Duc Jean avec la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, le couple s’installa au château de Betzdorf. Tous leurs enfants y sont nés. Le 18 novembre 1964, la famille grand-ducale quitta Betzdorf pour s’installer au château de Colmar-Berg.

Entre 1964 et 1982, le château fut transformé en maison de soins. En juillet 1982, il accueillit 3 000 scouts lors du JubiläumsCamp (JUBICA), un camp international célébrant les 75 ans du scoutisme.

Le château aujourd’hui

En 1986, le domaine devint le siège de la Société Européenne des Satellites (SES-Global), aujourd’hui l’un des plus grands opérateurs de satellites au monde.

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Les origines

Les premières traces d’habitations aux alentours du Widdenberg remontent à l’époque où la voie romaine Metz-Trèves rejoint la voie Reims-Arlon-Trèves entre les futures localités de Mensdorf et de Beyren. De nombreux objets et inscriptions sur pierre, dégagés lors de fouilles, témoignent d’une colonialisation à l’époque gallo-romaine. A cette période, le Widdenberg est vénéré en tant que divinité celtique « Deus veraudunus ». Le Widdenberg est riche en sources d’eau potable, déjà hautement appréciées à l’époque. Au début de l’époque franque, les noms des localités se terminent par -ingen, -heim et -dorf; aussi l’origine du nom de Mensdorf pourrait-elle remonter au 6e siècle après Jésus Christ. Il faut toutefois attendre l’année 1043 pour trouver une première référence écrite à la localité de Mensdorf (Mennestorf). Au fil des siècles, Mensdorf prendra les désignations de Mensdorff (1255), Mennestorff (1261), Mennisdorf (1305), Mensdorff (1585), Munsdorf (1579/1589), Mondorff (1680/1695), Mensdorf (1685) et Monsdorf (1705/1792).

Les seigneurs de Mensdorf

Vers 1250, Mensdorf passe sous la dépendance des comtes de Roussy dont descendent, au 13e siècle, les comtes de Mensdorff-Pouilly. Au 14e siècle, les seigneurs de Mensdorf occupent des fonctions d’échevin à Luxembourg et possèdent de nombreuses propriétés en ville et dans la vallée de la Syre.

Bien qu’élevé au rang de seigneurie, Mensdorf ne se distingue guère des autres villages de l’époque – les habitations sont modestes et les chaussées en mauvais état. En 1473, les premiers enregistrements fiscaux font état de 12 foyers à Mensdorf. En 1611, la localité compte 20 foyers et environ 260 habitants. Sous l’effet de la guerre de Trente Ans (1618-1648), la population de Mensdorf est décimée à 150 âmes en 1635. En 1656, seuls 42 habitants sont recensés. Ils vivent dans la plus grande misère et certains quittent même le village pour s’installer dans les pays voisins.

Historique et présentation

En 1659, la localité est rattachée à la France, au même titre que les villes de Thionville, Montmédy et Ivoix. A la Révolution française, les comtes de Roussy doivent quitter la France et trouvent accueil en Autriche où ils aspirent à de hautes fonctions. Ils décident d’adopter le nom « de Mensdorf » pour masquer leur origine française. Le comte Alexandre de Mensdorf devient ministre des Affaires étrangères sous l’empereur d’Autriche-Hongrie. Son fils, le comte Albert de Mensdorf, né en 1861, est ambassadeur d’Autriche à Londres pendant de longues années.

La paroisse

Après avoir été une filiale de la paroisse de Flaxweiler, la paroisse de Mensdorf devient indépendante en 1858 seulement. L’existence d’une première chapelle à Mensdorf se trouve documentée dans le rapport d’une visitation paroissiale de 1570. En 1853, l’église paroissiale est construite sur le site d’une chapelle datant de 1696, dont seul le clocher est conservé. Ce n’est qu’en 1900 que l’actuel clocher est dressé alors que l’édifice de 1696 est transformé en cage d’escalier vers la tribune.

Le centre du village

Au centre du village, l’ancien presbytère et l’ancienne école cèdent la place au centre culturel construit au début des années 1970. A la fin des années 1990, l’ancienne forge avoisinante est restaurée et transformée en salle de concerts et en locaux de réunion. Les installations d’atelier ont été préservées dans la salle du rez-de-chaussée. La nouvelle école est construite sur le terrain jadis occupé par la maison populaire et le lavoir du village, démolis en 1967. Depuis la mise en service de l’école primaire centrale à Roodt, l’école de Mensdorf accueille des classes du préscolaire.

Le moulin de Mensdorf

L’existence d’un moulin à Mensdorf est documentée à partir du 14e siècle. Le premier moulin (le moulin Louwen) est détruit pendant la guerre de Trente Ans. Le second moulin fonctionne à partir du 17e siècle et ne cessera ses activités que dans les années 1960.

L'activité économique

À partir du milieu du 19e siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Luxembourg-Trèves, qui dessert la commune par les gares de Roodt et de Betzdorf, fournit de nombreux emplois aux habitants de la région et notamment aux résidants de Mensdorf.

En 1866, la localité compte 730 habitants. La rue Wangert témoigne de la culture de la vigne sur les coteaux du Widdenberg au 19e siècle.

Dès 1819, Mensdorf et le Widdenberg connaissent une réputation nationale par l’exploitation des carrières creusées dans le Grès de Luxembourg. Les carrières sont producteur national quasi exclusif de fameux pavés.

Pour protéger les sources d’eau potable qui approvisionnent en partie la commune, l’exploitation des carrières du Widdenberg est arrêtée en 1962.

Après la Seconde Guerre Mondiale, Mensdorf compte encore de nombreuses exploitations agricoles, six cafés, trois épiceries, une boulangerie, une boucherie, un commerce de fruits/légumes et de poissons, trois cordonniers, trois couturiers, quatre couturières, un coiffeur, un meunier, une entreprise de peinture, trois menuiseries, un carrossier, deux ferronneries et cinq entreprises de transports.

Aujourd’hui, seules deux exploitations agricoles, un café et une menuiserie subsistent. Depuis les années 1980, les activités économiques de la commune se sont réorientées suite à l’implantation d’industries de renommée nationale voire internationale dont les usines Duscholux et Panelux à Mensdorf. Malheureusement, le groupe Duscholux a fermé son site de production à Mensdorf en août 2009.

Les spécialités locales les plus appréciées sont les produits de distillerie, dont le plus connu est certainement le Quetsch de Mensdorf.

Le nom « Olingen »

Les chercheurs en histoire et en étymologie ne s'accordent pas sur l'origine et la signification du nom « Olingen ». Certains pensent qu'il dérive de « Oldinga », issu du celte « alt », signifiant « ruisseau », en raison de sa situation où le Fischbach, l'Aselbach et le Lauschbach rejoignent la Syr. D'autres le relient au vieil anglais « old », signifiant « ancien village ». Le nom a évolué au fil du temps : Oldinga (1193), Oildingen (1430), Olien (1570), Ullinger (1738) et enfin Olingen.

L’origine du village

La vallée de la Syr était habitée très tôt, mais la datation exacte des premiers habitants reste incertaine. Les études indiquent que les noms de villages franconiens anciens se terminent souvent par « -ingen », ce qui suggère une fondation vers 600 après J.-C., sous les Mérovingiens. La première mention écrite d’Olingen date de 1040. En 1096, le nom de Thiefridus de Oldinga apparaît dans un acte de donation de la Villa Gleichingen à l'abbaye d'Echternach. En 1140, le pape Innocent II confirme que les églises d’Olingen et de Betzdorf appartiennent à l’abbaye bénédictine de Trèves, marquant des siècles de conflits de juridiction et de droits entre l’abbaye et l’archevêché de Trèves.

La quête d’indépendance

Olingen faisait partie de la paroisse de Betzdorf, avec Berg, Eschweiler, Hagelsdorf et Wecker. Toutefois, certaines maisons dépendaient de la paroisse de Rued/Syr, une situation qui mécontentait les habitants. Après presque un siècle de démarches, Olingen obtint son indépendance ecclésiastique : rattaché un temps à Rodenborn (1808), puis érigé en chapelle vicariale (1827), il devint paroisse en 1844 et fut officiellement reconnu par l’État en 1874. L’église paroissiale fut construite entre 1838 et 1842.

Le XXe siècle

Les réunions du conseil communal se tinrent à Berg de 1900 à 1902, puis à Olingen jusqu’en 1908, avant d’être déplacées à Rued. En 1950, le moulin banal d’Olingen, datant du XIIIe siècle et ayant servi de refuge pendant la Seconde Guerre mondiale, cessa son activité avant d’être démoli en 1990. En 1974, l’ancienne école fut remplacée par la nouvelle salle des fêtes. Olingen a connu trois grandes inondations en mai 1979, juillet 1987 et décembre 1993.

Anecdote : le dernier loup

Le dernier loup du Grand-Duché, pour lequel une prime fut versée, fut abattu le 24 avril 1893 près du bois d’Olingen, au lieu-dit « Kiem », par un certain Eduard Wolff. Une plaque commémorative marque cet événement, bien qu’elle indique par erreur l’année 1892.

L'origine du village de Roodt-sur-Syre

La date exacte de l'apparition de Roodt-sur-Syre reste inconnue. Cependant, des découvertes de « Mardellen » (dépressions en forme d'entonnoir, d'environ 30 mètres de large et 5 mètres de profondeur, utilisées autrefois comme habitations ou greniers) suggèrent une occupation très ancienne du site.

En 1083, la localité est mentionnée pour la première fois sous le nom de « Rhodt ». Son nom évolua ensuite en Roth, Rhoda, Rhode, Rhodt et enfin Roodt-sur-Syre. Le terme « roden » ou « reuten » signifie « rendre la terre cultivable », ce qui reflète la volonté du comte de Luxembourg d'y installer des habitants à des fins agricoles. Quant à « Syre », il dériverait du celte « sura », signifiant « zone humide ». Contrairement à Betzdorf, qui resta indépendant, Roodt-sur-Syre appartint toujours au comte de Luxembourg au Moyen Âge. Anciennement, c'était un village-rue, c'est-à-dire une succession de maisons alignées le long d’un axe principal.

Au XIIIe siècle, Roodt-sur-Syre comptait environ 50 habitants. Vers 1350, le village fut rattaché au district de la Moselle.

Durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), le village, comme le reste du pays, souffrit de destructions, de pauvreté et d’épidémies. La population tomba à seulement quatre foyers.

1714-1794 : Sous la domination autrichienne, une longue période de paix favorisa l’essor de l’industrie sidérurgique, des infrastructures et du commerce.

En 1757, l’actuelle « ancienne église » fut reconstruite.

Entre 1771 et 1777, la construction de la route reliant Luxembourg à Trèves attira de nombreux nouveaux habitants à Roodt-sur-Syre. C’est également à cette époque que fut bâti le relais de poste du « Petryhaus », où l’on changeait les chevaux des diligences.

En 1787, le village comptait 126 habitants.

En 1792, lors de la campagne de France, les troupes autrichiennes et prussiennes traversèrent Roodt-sur-Syre.

En 1828, de nombreuses familles émigrèrent en Amérique du Sud, principalement au Brésil, pour échapper à la pauvreté aggravée par la fiscalité hollandaise.

L’arrivée du chemin de fer en 1861, avec la ligne Luxembourg-Trèves, apporta de nouvelles opportunités d’emploi.

Entre 1878 et 1900, sept habitants partirent aux États-Unis et en Argentine, mais trois d’entre eux revinrent après quelques années.

Au début du XXe siècle, le village disposait de nombreux commerces et auberges : une boutique spécialisée, quatre tavernes (dont le « Café Kipgen », futur « Frieden », et le « Café Raths-Hoffmann »), un moulin, un boulanger, un forgeron, un tailleur, un menuisier, un tisserand, deux cordonniers et un médecin.

En 1914, les troupes allemandes traversèrent Roodt-sur-Syre en direction de Niederanven.

En 1931, le village comptait 282 habitants.

Le 10 mai 1940, l’occupation nazie commença. Le siège local du NSDAP fut installé dans l’ancienne maison du boulanger juif Salomon « Sally » Kahn. Le village, qui comptait alors 68 foyers, fut libéré le 12 septembre 1944 sans subir de destruction, bien que des pertes humaines soient à déplorer.

Période contemporaine :

  • 1957 : Création du nouveau cimetière.
  • 1963 : Construction de la nouvelle école.
  • 1972 : Roodt-sur-Syre compte 335 habitants.
  • 1988 : La population passe à 620 habitants.
  • 2002 : Le village atteint 1 206 habitants.

Dernière modification le 24.04.2025